Le sort en est jeté, la ligue nationale de hockey est officiellement en lockout. Les fans de hockey de toute l'Amérique du nord sont en émoi et ceux des Coyotes de Phoenix plus chanceux peut-être ignorent encore qu'une saison doit débuter sous peu. Je veux mon lockout, c'est ce que j'avais écrit il y a quelques jours.
#UNFOLLOWNHL
Les réseaux sociaux, plus particulièrement Twitter et les blogues interactifs, sont des sociétés étranges dont je fais partie. Constitués d'une pensée concentrée d'hommes et femmes véritables, ils ne reflètent néanmoins rien d'autre que l'image distortionnée de la réalité. Le sort du monde ne tient pas dans 140 caractères, pas plus que l'insondable vérité à propos des Coyotes et du lockout.
#UNFOLLOWNHL. Comme si le boycott d'une entitée virtuelle allait changer quoi que ce soit.
Je respecte ceux qui y croient et je comprends leurs motivations, mais la LNH se moque bien du chiffre attaché à son compte Twitter, elle s'intéresse plutôt à celui de son compte bancaire. Combien de fans déçus s'empresseront de se «reconnecter » aussitôt la fin du lockout annoncée avec la belle rouquine anonyme ou le petit grassouillet inconnu qui gère derrière son écran d'ordinateur le profil web de la LNH? Parce que pour ceux qui l'ignoraient, Gary Bettman et Bill Daly ne “Tweetent” pas. Les plus grands pourfendeurs du lockout seront les premiers à renier en cachette leurs idéaux, tout comme les partisans les plus émotifs. Les querelles d'amoureux ne durent pas, on se fait la gueule un peu puis on retourne vite dans le lit. Les véritables marchés de hockey ne perdront pas un seul partisan. Pour ce qui est des “non-marchés” de hockey comme Phoenix, c'est une autre histoire. Ils peuvent bien tous tomber, ils ne méritent de toute façon pas notre merveilleux sport.
DU CÔTÉ DES PROPRIÉTAIRES
Je peine à comprendre ceux qui sont du côté des joueurs, ce sont tous des millionnaires gâtés qui ne risquent rien. Bien sûr les propriétaires sont fous, ce sont eux qui accordent tous ces contrats ridicules et ils ont saboté leurs propres règles. Seulement, ce sont eux qui prennent tous les risques financiers, pas les joueurs. Si ces derniers veulent avoir plus de la moitié des bénéfices de l'entreprise (son équipe), qu'ils assument aussi la moitié des risques. Logique?
Bien sûr la réalité est tout autre. Les contrats des joueurs sont garantis; garantis contre la paresse, les contre-performances et garantis contre les arénas vides.
Je me souviens lors du dernier lockout, certains parlaient de la création d'une ligue bâtie par les joueurs. Risible. Jamais ils ne se seraient risqué.
Bien plus facile de laisser les fumeurs de cigares se planter à leur place.
Pensez-y...
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