« En tant qu’athlète, tu ne peux pas faire plus d’argent que le propriétaire. C’est comme si mes employés ici faisaient plus que moi, je mettrais les clés dans la porte… »
« Qu’ils restent là-bas! Ça va faire plus de place pour les joueurs québécois ou nord-américains. En tant que fan et ancien joueur, je n'en ai rien à foutre qu’ils menacent de rester en Europe… »
« Pour les clubs qui sont en difficulté, ils n’ont qu’à trouver d’autres villes comme Québec pour les déménager et faire en sorte que cette ligue soit solide et qu’elle attire énormément de fans. »
Guy! Guy! Guy! Non mais quel patineur, quel toupet! Allez tout le monde, on fait la vague!
Le démon blond vient d’enfoncer bien profond son patin moulé dans le derrière des joueurs insatisfaits. Sachez apprécier cette bottine qui vous chatouille la prostate avant que ne pénètrent un à un les pieds fourchus de tous les partisans déçus.
La carrière des joueurs est de courte durée? Je vais pleurer. Ma carrière sera longue, très longue et je peinerai probablement à amasser dans toute cette vie professionnelle autant d’argent que le plus raté des joueurs de la ligue nationale.
Vous les joueurs ne risquez rien, sinon que quelques fractures (parfois dangereuses) et quelques contusions. Mais vous avez les millions qui viennent avec. Certains partisans eux risquent leur vie tous les jours pour des peccadilles. Chacun de vos dollars sont garantis, exempts de toutes obligations reliées aux performances. Une seule saison fructueuse suffit pour faire de vous une multinationale. Parlez-en à Scott Goalmez.
Et les propriétaires eux?
De vulgaires fumeurs de cigares avares et excentriques. Leur sens des affaires n’a d’égal que leur capacité à s’auto détruire. Ils sont incorrigibles. Je n’ai pas la moindre compassion pour eux. Seulement, ils risquent leur argent, les joueurs eux s’en lavent les mains.
Plus de la moitié des revenus sans les risques?
Ridicule.
Mais pas aussi ridicule que l’entêtement de la ligue à garder les Coyotes en Arizona.
Pensez-y…
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