Ce matin, dans mon humble sous-sol de Québec, j’ai avalé ma tasse de café de travers quand j’ai appris que tout le mystère entourant l’expansion n’était qu’un stratagème sophistiqué destiné à favoriser sans le moindre respect pour le protocole en place la candidature de Seattle. Moi qui me plaisais bien avec ma théorie selon laquelle l’expansion était une illusion destinée à faire grimper le prix des prochains transferts.
Mais bon, je ne suis qu’un blogueur de fond de sous-sol (un terme à Jérôme Landry aussi valable que radio-poubelle). Je n’ai ni micro ni « standing », mon opinion a donc peu ou pas de valeur. Sauf pour ma maman. Alors maman, tu dois lire ceci.
Je ne croyais pas à la possession d’un corps par un autre esprit, mais aujourd’hui je dis : Renaud Lavoie sort du corps de Jérôme Landry.
Mais par où est-il entré?
C’est sans importance.
Voici l’essentiel du récent texte dans le JDQ du président de la Nordiques patente chose intitulé : « 2016, l’année des Nordiques? ». http://www.journaldequebec.com/2016/01/04/2016-lannee-des-nordiques
Seattle.
Du gros n’importe quoi! Selon ma maman. Moi je suis un peu plus pausé. On souffle le chaud quand c’est chaud et les Nordiques c’est pour « bientôt » puis on souffle le froid quand c’est froid en jurant que Seattle c’est le Klondike.
J’apprécie Jérôme Landry, je n’aime pas toutes ses idées mais c’est un très bon animateur avec du mordant et des opinions tranchées. En général il me rejoint et je souhaite pourvoir l’entendre de nouveau. Quand ça ne fera pas mon affaire, je changerai de poste. D’ailleurs, le terme « radio-poubelle » c’est le vieux steak-haché puant qui nourrit les asticots dans le fond du bac. Quand tu ne sais pas quoi dire, tu réponds radio-poubelle ou tu y vas de commentaires pitoyables comme certains qu’on peut lire au bas de l’article en question.
Il n’y a pas si longtemps encore Seattle c’était le dossier parfait (un dossier parfait complètement ignoré pour le transfert des Thrashers) et la destination incontournable pour le transfert des Coyotes. Québec c’était la grosse frisée idéale pour une partie de fesses désespérée (l’expansion).
Il y a moins longtemps encore, Seattle devenait (selon les experts) la première ville de l’histoire à soumettre plusieurs candidatures pour la toute nouvelle et toute chaude expansion. Aucune chance pour la grosse frisée de Québec, sinon qu’une branlette en solo en attendant un hypothétique transfert.
Et puis, rien. Pas une seule candidature à l’expansion pour le dossier parfait. La grosse frisée elle avait tenté le coup, mais la mystérieuse rousse pulpeuse aussi (oups). Ça sera pour une autre fois Régine (c’est le nom de la grosse frisée).
Au final, toute cette parade érotique ne serait qu'un fantasme pour la grosse frisée. La grande blonde parfaite se prépare (elle sait se faire attendre) et elle va se retrouver au lit avec Gary…et la rousse. La grosse frisée va encore passer son tour.
Jérôme (ou Renaud?), je préfère encore croire à ce stade (possiblement à tort) que la LNH a un minimum de respect pour ses propres procédures. Un minimum…
Repousser aux calendres grecques l’expansion pour mieux accueillir Seattle et ainsi créer la surenchère tant désirée me semble complètement ridicule.
Pourquoi? Parce que déjà aujourd'hui les chances de Québec sont (selon plusieurs) précaires. Imaginez un peu si Seattle s’invitait... La grosse Régine n’aurait plus qu’à se gaver de gâteau en mattant la scène. Aucune chance pour Québec. AUCUNE!
À ce compte, Québécor aurait raison de ne pas participer à cette mascarade? Ou s'il participe toujours...c'est qu'il sait quelque chose que les journalistes ne savent pas???
En attendant monsieur Landry, je vous souhaite (si c'est ce que vous désirez) un micro pour 2016.
Moi je sors de mon sous-sol, un peu. Si au final j'ai tort, je ne ressors plus.
Pensez-y…
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