À sa deuxième saison comme diffuseur canadien officiel de la LNH, Rogers a connu plus de problèmes avec ses cotes d’écoute qu’à son entrée en 2014. En effet, dès le mois de janvier, les équipes canadiennes menaçaient de bouder la danse printanière et beaucoup de téléspectateurs ont déserté les parties de hockey pour leurs téléséries préférées.
Ainsi, non seulement les hautes instances de Rogers ont congédié leur producteur hockey en charge de Sportsnet et de Hockey night in Canada, mais ils ont également supprimé 200 emplois dans les derniers mois. C’était d’ailleurs la première fois que la division hockey était touchée.
Les déboires de Rogers à leur deuxième année d’un contrat de 12 ans avec la LNH pourraient-ils aider la cause des Nordiques ? Plusieurs éléments permettent du moins d’y penser. Souvenons nous que Rogers a signé un contrat d’une valeur de 5,2 milliards de dollars canadiens pour détenir l’exclusivité de la diffusion des parties de la LNH au Canada jusqu’en 2026. Étant le seul sport professionnel national, Rogers y a vu une opportunité d’aller chercher des revenus publicitaires importants.
Évidemment, Rogers devait trouver un partenaire francophone. RDS appartenant à son grand rival Bell, il restait Québecor avec sa toute nouvelle chaîne TVA Sport. Ces derniers ont accepté de payer annuellement une rondelette somme de 120 millions totalisant 1,5 milliard à l’échéance du contrat en 2026 (données tirées du Globe and Mail). Aux dernières nouvelles, et à l’image de son partenaire, TVA Sport continue d'essuyer des pertes annuelles considérables malgré l’exclusivité LNH francophone qu’elle détient.
Pourquoi ces ennuis de rentabilité sont-ils pertinents pour le retour des Nordiques ?
Premièrement, il est maintenant évident que la LNH ne compte plus seulement sur ses revenus au guichet pour assurer sa rentabilité....
Pas plus que sur la vente de ses produits dérivés…
Donc, la LNH compte beaucoup sur les droits de télévision pour assurer sa croissance. Pour ce faire, elle doit s’assurer de présenter un produit de qualité afin de toujours négocier à la hausse le prix pour la diffusion de ses parties, tant du côté canadien qu’américain. C’est ici que ça devient intéressant. Si Rogers n’atteint pas ses projections d’ici la fin de son contrat en 2026, la LNH se retrouve dans une position de faiblesse pour renégocier à la hausse son contrat de télédiffusion canadien avec Rogers ou avec leur concurrent Bell.
En contrepartie, Rogers est en position d’influencer la LNH pour une possible huitième équipe au Canada. Pour Rogers et TVA, l’ajout des Nordiques :
Finalement, je ne serais pas surpris que Bettman ait déjà été rencontré par les instances chez Rogers pour aborder cette problématique. Est-ce arrivé avant ou après qu’il ait mendié auprès des Canadiens pour qu’ils écoutent les séries éliminatoires ? Je n’en sais rien, mais chose certaine, tout le monde est perdant avec seulement 7 équipes canadiennes.
La ligue a un « win-win » entre ses mains. Elle a l’opportunité d’augmenter la valeur de son contrat de télédiffusion canadien tout en mettant la main sur 500 millions US advenant une expansion dans la vieille Capitale. Croyez-vous que Bettman va laisser passer cette occasion ? Le contraire serait surprenant puisque que les Nordiques risquent d’avoir une plus grande influence dans le décor télévisuel que les Black knights...
Commentaires
Quebec et Vegas la decision est prise mais on sais pas quoi comment et pourquoi et QUAND .
Faut pas abandonner, notre tour arrive!
Ça nous aide à garder espoir!
Ça s'en vient!
Bel article !!
.good job
a 30 POUR - 0 CONTRE ....SEULEMENT T UNE SEULE .... LAS VEGAS ,
COMMENT VIVEZ VOUS CELA ?