Je tente cette petite missive aujourd'hui pour rendre hommage à une entité qui aura su se tenir debout, défier les pronostiques et vaincre les préjugés. Les Coyotes de l'Arizona auront fait preuve de courage. Dès leurs débuts, ce projet était prometteur, il n'aura, au final, jamais déçu.
Les prolifiques Joe Juneau, Jyrki Lumme, Jocelyn Lemieux et Michel Petit auront tous contribué à faire de l'organisation sud-américaine, une grande équipe.
Leurs multiples présences en séries, leurs championnats de division, leur persévérance face à l'adversité aura toujours été l'emblème même des Coyotes de Glend...Phoen...Scottsd...l'Arizona!
Lors de sondages outre-mer où l'on demande que'est-ce que le symbole qui représente le hockey aux Chinois, Hindous et Australiens, malgré leur faible connaissance du hockey, ils se rabattent immédiatement sur Lyle Odelein, Jean-Jacques Daigneault et Mike Eastwood et leurs nombreux succès entre deux 18 trous.
Louis Debrusk, Murray Baron et Boyd Devereaux auront relevé le niveau culturel sportif des gens du coin et ils se mirent à embarquer dans le projet collectivement. Nous avons même pu nous surprendre à envier leurs imposantes foules. Tellement impressionnantes qu'ils ont même tenter de relever le défi qui était de faire suivre leurs fidèles jusqu'au paradisiaque coin de pays nommé Glendale.
Ne reculant devant rien, ils changèrent leur uniforme qui rendait hommage à Pablo Picasso en y allant d'un électrisant bourgogne qui allait devenir le gilet le plus populaire au sein des partisans de hockey des États-Unis.
Évidemment, vous l'aurez deviné, il en fallait plus pour les partisans de tout un état pour qu'ils abandonnent leur équipe. Solidaires et unis, c'est à grand coups de salles combles qu'ils voyagèrent du Centre-Ville de Phoenix pour aller encourager leurs favoris. Soudainement les Suns de Steve Nash et Amare Stoudemire contre les Lakers de Kobe et Shaq n'avaient plus la cote. Oubliez également le duo de lanceur le plus prolifique des 20 dernières années en Curt Schilling et Randy Johnson et leurs deux séries mondiales avec les D-Backs.
Non, ce que la population du désert aride et sec voulait voir c'était Drake Berehowski et Sergei Berezin. Comment ne pas les comprendre, le jeu de la formation du Sud-Ouest hermétique, lourd et défensif était tellement spectaculaire, on ne pouvait éviter la fièvre du hockey.
Le tout aura fait engranger des millions de profit aux notoires propriétaires de la formation tant chérit. Les propriétaires aux reins solides auront même fait profiter de leur succès à Gary Bettman lui-même, lui offrant de gérer avec les propriétaires la formation Arizonienne. Ces derniers, étant des élites du marketing, ont décidé de faire un cadeau aux partisans en renommant la formation les Coyotes de l'Arizona.
Après tout, si leur succès fut si phénoménale ce fut en bonne partie des nombreux partisans provenant d'un peu partout dans l'état. Un geste inoubliable et plutôt romantique.
Maintenant, l'histoire d'amour continue, avoir vu les Moyes, Jamison, Reinsdorf et Leblanc. voilà que les ''Yotes'' de Andrew Barroway auront un nouveau domicile. Ne pas se méprendre, cet aréna n'est que pour aider les Suns qui sont dans le pétrin pécunier. Ils sacrifient donc leur immense succès dans la cité de Jerry Weiers et retourneront donc à Phoenix dans un superbe amphithéâtre moderne.
La LNH laisse déjà entendre que le tout sera couronné de succès. Leurs 20 ans d'existence avec l'engouement crée par les nombreux chandails retirés des Jets en proue sera d'une beauté irrésistible. Les Numminen, Bobby Hull, Tkachuk, Hawerchuk, Steen, Roenick et Gretzky(...) prouvent que l'histoire glorieuse de l'entité hululante à la lune n'aura pas été que poussière risible, méprit et désastre financier comme certains auraient pu le penser.
Les gens de Québec qui voudraient revoir les Nordiques jouer devraient prendre des notes et exemple du club de hockey des Coyotes de Glendale. Tout d'abord le bleu, qu'on se le dise, c'est révolu, le Québec il est rouge lui aussi.
Des finances dans le rouge, un gouvernement rouge et un vrai club de hockey rouge dans la métropole. Ensuite, le logo de l'igloo, qu'on se le dise, évoque le tournoi pee-wee, un visage canin quelconque est beaucoup plus menaçant, une ide superbe qui aura grandement aidé à la réussite de nos voisins du sud.
Aussi, il faudra remplir l'amphithéâtre et pour cela, il faudra développer un peu plus la fibre partisane envers le sport hivernal qu'est le hockey. Les Yotes auront eu le support indéniable de leur base de partisans au fil de leurs 20 ans et c'est un gros pied-de-nez aux Nordiques qui durent lever les pattes après seulement 15.
Pour conclure, je me concentrerai dorénavant sur le succès à venir des Checkers de Charlotte, oh mille excuses! Des Hurricanes de la Caroline, leur alignement peut parfois être trompeur c'est malcommode.
Encore une fois bravo aux Coyotes qui verrons encore plus de Ramzi Abid, Kelly Buchberger, Jim Cummins, Gerald Diduck, Steve Gainey, Todd Gill, Chad Kilger et Jeff Taffe pour les 20 prochaines campagnes, dans un aréna digne de ce nom.
Qui a dit qu'il fallait de la passion pour prospérer? Une bâtisse tape-à-l'oeil et bien de la fumée peut soulever des passions. Québec eux, n'ont que le détecteur de fumée comme architecture et des partisans drabes qui sont déjà privilégiés d'avoir Price, Weber et Radulov pour leur en mettre plein la vue.
Longue vie au canidés charognards, le chien de prairie le plus populaire de tout le désert!
Louis-Philippe Roy
''DDPYoga''
Commentaires
Il vaut mieux suivre Karmanos.