Et puis, zoneurs, zoneuses, vous le trouvez comment jusqu'à présent 2017?
Moi j'ai prit une résolution. Puisque le hockey, c'est décevant mais ne m'intéresse que très peu maintenant, je décidai donc une nouvelle approche, suivre les Hurricanes de la Caroline. Puisque personne ne les supporte là-bas, je me suis laissé submerger par l'idée de m'intéresser à la formation Karmanossienne.
Surpranemment, ils sont explosifs ces Hurricanes! Au moment où j'écris ces quelques lignes, ils viennent de battre le train de minuit, Les tuniques bleues de Colombus, devant une poignée de malheureux. Les rouges encore une fois rient jaune, telle une image de Ronald McDonald et entre deux montées de Aho et Terevainen, je me surprends de les trouver plutôt vivant pour une entité presque morte.
Cam Ward effectue des plongeons, Victor Rask distribue bien la rondelle et Jeff Skinner engrange les points. Même Jordan Stall semble en forme. Faulk, Pesce, Slavin et Hanifin sont le coeur et l'âme de cette jeune défensive avec le vétéran Ron Hainsey.
Vous avez vu les performances de Nicolas Roy et Julien Gauthier au Centre Bell. Imaginez, ils peuvent déjà commencer à accumuler de la rancoeur envers l'aréna de la douleur, le coeur encore crevé par l'épée américaine, devant tout le pays.
Les gars, vous aurez tout le loisir de vous reprendre, arborant le fleurdelisé, d'ici quelques années.
D'ici là, il sera encore dur pour nous, chez confrères, consoeurs de la zone, de garder notre flegme.
Seattle réapparait, les haters, toujours sous l'emprise de leur aveuglement volontaire, s'en abreuveront. De toutes façons, dans mon porte-monnaie, mon p'tit change m'a soufflé à l'oreille que nous pourrions nous retrouver à 32 équipes à l'aube des prochaines saisons.
Ne remettons plus en cause la situation de la Caroline qui est au bord du gouffre, tant pis pour les oeillères, nous savons.
Parcontre, bien futé est celui qui peut me confirmer qu'ils arriveront seuls. Je n'y crois pas, Bettman et ses amis aux longs doigts seraient-ils tentés de rebrasser les cartes?
Hop, Raleigh à Limoilou.
Hop, l'arrivée de La Prairie, Nevada.
Hop, l'arrivée de Seattle, sous la pluie.
Hop, bye-bye Glendale, vous pouvez fermer la ville, on émigre vers le centre-ville de Phoenix.
Et si mes dix sous avaient raisons? Et si la ligue préparait un grand coup?
32 équipes, ça vous dit quoi?
On essaye?
Plus l'éteau se refermera sur les Canes, plus les rumeurs farfelues décupleront. Il n'est pas facile de rester bleu à travers ces tempêtes de sables, ces mirages et des espoirs qui fondent comme glace au soleil, rappelant un paysage Glendalesque.
Plus sérieusement, ça ne vient pas avec un manuel être un partisan des Nordiques. Il faut être fait fort. Il aura été facile de douter certes et il aura fallu constamment se conditonner pour rester confiant.
Les railleries qui nous ont ensevelies à plusieurs reprises depuis 20 ans. Nous n'avions pas seulement disparu mais nous avions été balayé de la cour-arrière de la flanelle. Sans aucun titre, aucun graal, les 24 étant tous été rapatriées sur Atwater.
C'en est assez.
L'équipe que je vois performer avec le feu dans les yeux n'a plus sa raison d'être en Caroline du Nord. Le vieux veut vendre, tout le monde s'en cogne et nos belles dindes de Québécor n'ont pas fini le dessert du diner de cons.
Restez donc pour le digestif, une bonne partie de cartes en direct de Vegas suivra, qu'ils nous disent.
Pourquoi pas? Peut-être finalement que le con c'est l'hôte, comme Thierry Lhermitte, dans ce cas-ci la LNH.
Peut-être qu'au final, tout ce beau monde nous feront des excuses et qu'ultimement nous sortirons gagnants du tout.
Il y a simplement une chose que nous devrons éviter de faire si c'est le cas, ne pas finir aussi bête que Jacques Villeret et gâcher le tout.
Il faudra encourager le club, aller au parties, pas 2, 3, 4, 5 ni 10 ans mais bien tout le temps. Il faudra saigner bleu pour toujours, former une cascade bleue. Même les mardi soirs de Février, en 2033, lorsque nous serons loin des séries.
Car, aussi confiant que je le suis mes amis, cette opportunité-ci sera la dernière, il n'y aura pas de 3e chance.
Objectif: Mai 2017.
Louis-Philippe Roy
DDP Yoga
Commentaires
Tu as vraiment raison quand tu mentionnes qu'il faut être fait fort pour être un partisan des Nordiques, car même avec leur retour ce printemps, il y en aura encore pour dire qu'ils ne survivront pas. Mais nous, membres de la ZN, serons là, au front, sur la première ligne!!!
On a encore le droit de rêver...on ne sait jamais..surtout, que le rêve, n'est pas encore taxé =)
On va dire que le tout c'est signé en 2016, et je saigne bleu!