Mon dernier article sur les Coyotes de l'Arizona date déjà de plus de deux mois et il n'y a toujours pas de développements dans le désert quant à l'avenir plus qu'incertain de la bande d'Ice Arizona, menée par le brocanteur Anthony Leblanc.
Selon deux sources au courant de la situation, Glendale a offert aux Coyotes une prolongation de bail de dix ans au Gila River Arena (GRA) selon les conditions actuelles qui sont déjà très avantageuses pour Ice Arizona. Cette offre inclut également une clause échappatoire de douze mois sans pénalité, ce qui serait idéal pour la franchise qui souhaite déménager ses pénates à l'autre bout de la région, soit à Tempe, d'ici deux à trois ans.
Malgré cette offre plus que généreuse, les propriétaires actuels de l'équipe l'ont refusée et ont décidé d'attendre et de voir ce qui va se produire avec les autorités gouvernementales de l'État de l'Arizona et de la Ville de Tempe.
Le problème est que les chances que la construction de ce nouvel aréna avec l'argent d'une taxe spéciale sont très minces et il serait très surprenant de voir un tel projet d'envergure se matérialiser, surtout avec la présence de deux arénas assez récents dans la région, soit le GRA et la Talking Stick Arena, domicile des Suns de la NBA.
Ça passe ou ça casse à Tempe ou les Coyotes devront quitter la région après s'être peinturés dans le coin. La relation entre les deux parties (Glendale et IA) est tellement acerbe qu'il serait surprenant qu'ils en viennent à une entente. Ce n'est pas non plus à l'avantage de Glendale de laisser jouer les Coyotes dans son aréna pendant qu'un autre aréna compétiteur prend forme dans la région et risque de lui voler une grande part d'événements.
Il est plus avantageux pour la Ville que les Coyotes quittent l'état et évoluent dans un autre marché de hockey tant qu'à les perdre et à devoir rivaliser avec un autre stade de taille semblable à 30 minutes de voiture.
On ne sait toujours pas où les propriétaires des Coyotes vont trouver les 200 M$ nécessaires à la construction, puisque ces derniers ne sont pas très nantis et perdent des millions de dollars chaque saison pour gérer cette franchise moribonde qui se situe au 29e rang au classement général de la LNH et également au 29e rang de la ligue en matière d'assistance avec une moyenne de seulement 12 726 billets vendus chaque match.
En fait, personne ne sait vraiment comment Tony le Tigre va faire pour financer son projet de construction. Il n'y a toujours rien qui a déposé devant instances de l'Arizona en date d'aujourd'hui et il ne reste que trois mois avant la fin de la saison des Coyotes, qui rateront vraisemblablement encore une fois les séries.
Personne ne sait qui gérera l'aréna, qui recevra les recettes des concessions alimentaires, qui empochera les droits de dénomination, qui aura priorité sur les dates d'événement entre Ice Arizona et l'Université d'état de l'Arizona (ASU), etc.
Ça fait beaucoup de questions qui demeurent sans réponse, mais aucun journaliste local ou même de Québec n'a décidé d'enquêter sur cette situation précaire qui perdure.
Au lieu de regarder seulement ce qui se passe en Caroline, jetez plutôt un coup d'œil du côté du désert de l'Arizona, où rien n'est joué et tout peut arriver!
Fred Poulin
Commentaires
Mon humble avis : je pense qu'il n'y aura pas d'expansion et les Yotes vont déménager à Vegas...donc pas de repêchage spécial intra équipe et encore moins un étalement du talent au travers des équipes actuelles.
Il va falloir que le chef du clan des proprios de la LNH s'ouvrent les yeux et avoue une fois pour toute son échec que le hockey dans le désert ça ne fonctionne pas...Même si Austin Matthews est une bonne recrue, il est beau être natif de la région de Phoenix, il n'a pas joué son hockey là-bas =)
si la league a accepter le barkley center , je les vois tres bien evoluer dans le key arena sur une base temporaire.
Que ce soit les hurricaes ou les coyotes,on est preneur. Tony risque de se faire avoir... Son "gamble" ne fonctionnera probablement pas.
Aussi, dis-moi où ils vont déménager si ce n'est pas à Québec et dis-moi pas Seattle!