Non il ne s’agit pas d’une chronique du coup de pouce ou de mon nouveau livre sur le développement personnel, mais samedi dernier en regardant le match entre les flyers et les pingouins au HEINZ FIELD de Pittsburg ; je me suis dit que le tout était assez ennuyant. (je n’utilise pas la même expression que j’ai eu dans mon salon!) Pour ceux qui ne savaient pas, ce week-end il y avait un match extérieur dans le cadre de la « stadium series ». Le hockey n’est pas fait pour les stades, une toute petite patinoire au milieu du terrain de football qui semble perdue, comme une table de billard au fond d’une piscine olympique, le manque d’ambiance en raison des spectateurs qui sont loin de l’action et des joueurs incapables de performer à leur maximum en raison des conditions climatiques et de la qualité de la glace. Oups !! Non c’est vrai, la glace est parfaite !! Avez-vous remarqué que jamais un joueur ne s’est plaint de la qualité de la glace ? Même lorsqu’on a joué sous la pluie il y a quelques années et où on pouvait voir l’eau gêner la dynamique des joueurs. À d’autre reprises la glace était tellement molle que la rondelle sautillait comme un enfant de cinq ans sur un lit d’hôtel ; bref du jeu plus lent et décousu mais dont l’évènement se doit d’être une réussite donc, pour se faire les médias encensent ce spectacle « grandiose » évitant même de demander aux joueurs comment est la glace pour ne pas les mettre dans l’embarras. Car puisque plusieurs milliers de partisans se déplacent et paient le gros prix pour vivre cette féérie hivernale, la NHL n’est quand même pas pour dire qu’elle ne s’attend pas à un match plus lent et plus mauvais qu’à l’habitude, les partisans ne veulent pas entendre les joueurs râler sur la qualité de la glace ou le froid intense ou le soleil qui les aveugle…Bien non ! Tout est beau dans le royaume à Gary ! Les médias embarquent dans le jeu et les joueurs aussi; le résultat est que la NHL réussi à faire une passe de $ en offrant un spectacle diminué sur la glace! Quand même!
Toutefois ça devient redondant, bon ça a été « cute » l’année de la tuque à Théo ou Sydney Crosby en tir de barrage en plein blizzard mais depuis, le spectacle est généralement ordinaire et sous les standards en terme de qualité de jeu et il faut aussi se poser la question sur quelle est l’expérience du partisan sur place, voit-on la rondelle sur la patinoire sans regarder un des écrans surdimensionnés ? Et comme je mentionnais plutôt, le regarder à la télé n’est pas vraiment mieux, il y a moins d’ambiance et la rediffusion moins bonne. Je suis toutefois bien partant pour me taper le « winterclassic » du jour de l’an, roupiller devant le match en rotant le brunch de maman, ça me va plutôt bien mais selon moi un match par année est suffisant. Sauf que les médias deviennent complices du manque de transparence de la NHL, de ses malversations et de ses coulisses sinueuses et tordues, la dernière fois où un membre des médias s’est montré critique à l’endroit de la ligue, de sa gestion ou de ses règlements remonte à Ron Maclean de Hockey Night in Canada…il a réussi à faire dire à Gary qu’il souhaitait réparer les erreurs du passé…mais sinon, la relation est : « je gratte ton dos et tu grattes le mien » personne dans les médias ne veut déplaire, avoir les droits de diffusion, c’est payant. Mais cette mentalité permet à quelqu’un comme Bill Daly d’affirmer sans rire et sans être contesté par qui que ce soit que : « la Caroline est une franchise en bonne santé financière et qu’elle continuera à être en bonne santé financière » ou à Gary de dire que tout va bien dans tous les marchés (incluant celui des Coyotes). D’un océan à l’autre, l’emphase du partisan moyen ayant la chance d’avoir une équipe dans sa ville est sur les séries éliminatoires, le repêchage, la date limite des transactions, les joueurs autonomes du premier juillet, le classement général et toutes sortes de statistiques qui, la plupart du temps, ne veulent rien dire. On se fout bien des déboires des coyotes, de la « bonne » santé financière de la Caroline, des rideaux noirs à Sunrise, du point pour les perdants, du Barclay’s center de Brooklyn qui fait la joie des islanders, de la faiblesse des assistances à plusieurs endroits et du risque de Las Vegas. Personne n’a jamais fait la lumière sur l’assaut de la NHL sur le conseil de ville de Glendale il y a quelques années où Gary, ses acolytes et les médias biaisés ont regardé le conseil de ville de Glendale voter en faveur d’une aide financière de la ville afin de garder les coyotes. Au lieu de payer des droits pour gérer l’édifice, c’est la ville qui a payé les coyotes pour gérer leur amphithéatre, comme si la ville de Québec payait Québécor pour que celle-ci gère le Centre VIDE-et-au-tron ! La ville de Glendale à cette époque (et c’est peut-être toujours le cas) avait de la difficulté à payer le service d’incendie et de bibliothèque entre autre. Glendale est une ville d’environ 300 000 âmes, ce n’est pas le big apple !! Comment être assez crasse pour faire une telle chose ? Comment être assez aveugle pour ne rien voir ? Comment est-ce que personne n’a cherché à comprendre comment la ville avait voté ainsi ? La preuve que le deal était honteux et inadmissible est venu plus tard lorsque la même ville a rompu ce deal ! La NHL avait imposé SA vérité !
Commentaires
Bon texte!