« … la capitale provinciale est une «incroyable ville de hockey» et sa candidature fera l'objet d'une attention particulière advenant un autre projet d'expansion…. » -Jacobs, Juin 2016
Il aura fallu qu’un vieux borné narcissique issue de la vieille école parle pour une seconde fois en mal de Québec pour qu’enfin les langues se délient un peu dans le dossier du retour des Nordiques.
Pour le sympathique et gentil propriétaire des Bruins de Boston Jeremy Jacobs, Québec est un marché secondaire. Québec c’est Kraft Hockeyville. Québec c’est la capitale des matchs hors-concours.
Mais Québec ce n’est pas un marché digne de la LNH.
« Québec a de gros défis et je suis gentil, a-t-il dit, indiquant ainsi qu’il se retenait pour ne pas être plus cinglant. Regardez le niveau de revenus, regardez la population. Il n’y a probablement pas de marché plus petit. Ils devront se distinguer d’une autre façon. […] Économiquement, ils ont des défis. Ils n’ont tout simplement pas les chiffres. »
Mange un char de mmm...m'bouette Jacobs.
J’insiste, mange un char de mmm...m'bouette!
Évidemment ce n’est pas très élégant, c’est typiquement québecois mais il y a un petit je-ne-sais-quoi de très agréable.
Essayez!
De source sûre dans le milieu journalistique, Jeremy Jacobs est un sinistre enfoiré. Plus encore, Jacobs est le plus sérieux obstacle au retour des Nordiques. Commandant de la vieille époque et gardien féroce du dogme des marchés américains à tout prix, Jacobs militerait activement contre le retour de Québec. J’écrivais sur twitter il y a quelques jours que l'influent propriétaire s’appuierait sur un rapport fort peu élogieux commandé en 1995 par Marcel Aubut. Encore aujourd’hui, ce rapport ferait très mal à Québec. Si c’était vrai à l’époque du départ des Nordiques, c’est encore vrai aujourd’hui. Rien de plus simple pour le propriétaire des Bruins. Québecor ne pourra jamais le convaincre. C’est peine perdue pour Pierre Karl Péladeau.
À propos de Marcel Aubut : « Le [insérez l’insulte de votre choix] nous a fait vraiment mal et il continu de le faire aujourd’hui… ».
D’ailleurs, dans son plus récent article à propos de Jacobs, Philippe Cantin écrivait ceci :
« Jacobs donne l’impression d’être encore accroché à cette époque où Québec, alors clairement pas sur sa lancée, a envoyé plusieurs signaux négatifs à la LNH : les copropriétaires des Nordiques ne voulaient pas investir davantage, le maire refusait de porter le projet de construction d’un nouvel amphithéâtre et le débat autour de l’avenir de l’équipe divisait les gens plutôt que de les rassembler...».
Pour plusieurs détracteurs du hockey professionnel à Québec, Jacobs ne peut pas se tromper. Il est riche et il est à la tête d’une prestigieuse concession professionnelle. Sa position le rend invulnérable. Or, la qualité d’un marché sportif ne se mesure pas uniquement à sa taille et à sa démographie. Atlanta était un grand marché américain mais l’aventure des Thrashers aura été un lamentable échec. L’Arizona est un marché très important, mais l’Arizona ne sera jamais un marché de hockey, tout comme la Caroline et la Floride.
Ces exemples sont faciles tellement l’impopularité du sport est flagrante. Mais d’autres marchés américains en arrachent aussi. Leur succès est souvent une illusion subventionnée par la force des marchés canadiens. Combien coûte un billet à Anaheim? À San Jose? À Columbus? Et je ne vous parle même pas des cotes d’écoute anémiques à la télévision.
Qu’en pense monsieur Jacobs ?
Suite au report de la candidature de Québec Bettman disait ceci :
«La ville de Québec est sur notre radar quand les circonstances vont le permettre, a dit Bettman. Nous savons qu'il y a beaucoup d'amateurs de hockey passionnés et nous avons été impressionnés par le dossier de candidature. C'est pourquoi nous ne l'avons pas rejeté, mais bien repoussé.»
Que s’est-t-il passé depuis? Pourquoi ne pas avoir à ce moment expliqué que le dossier de Québec était incomplet voir bâclé? Québec a joué le jeu, Québecor a joué le jeu, les partisans impatients ont aussi joué le jeu.
Sauf que là, ça va faire.
J’encourage Pierre Karl Péladeau et Québecor à parler et à s’imposer. Le jeu du silence a assez duré. Québec, ses partisans et son Centre Vidéotron mérite du respect. Québecor, partenaire de la LNH mérite du respect.
Une dernière fois…
Mange un char de mmm...m'bouette Jacobs.
Et si tout ça était une mise en scène?Toujours aucun match hors-saison annoncé...Et qu'après les séries...Allez on s'amuse! Il nous reste juste ça. :)
Pensez-y…
Commentaires
Lâchez-moi avec la population les proprios. Vous êtes dumbs. On vous clanche même avec une ptite ville.
À regarder la finale de la semaine prochaine, ça semble marcher.
Péladeau réplique que Québec, c'est plus que la ville, c'est la province.
Gagez que la LNH de Jacobs et Molson l'aiment dans leurs coffres à eux, cette province.
Lorsqu'il aura finit son assiette de m...ce sera au tour des pissenlits et nous verrons bien après l'ère Jacobs-Karmanos-Snyder comment la ligue pensera...