Le jour J?
Celui qui nous a ridiculisé pendant trop longtemps? La sagarizona finira-t'elle enfin ce soir?
Des années de misère pour absolument rien, comme prévu? Des années embarassantes à faire rougir de honte n'importe quelle industrie.
Pourtant, Gary Bruce savait ce qu'il faisait, il s'appuyait confortablement sur la naïveté des gens de Glendale pour faire monter le prix de son jouet et il est maintenant le temps de passer GO.
Oregon, Texas, Missouri, Kansas, Utah, Alaska, nommez-les tous, ils auront tous une bébelle. Des cadeaux pour tout le monde, un schéma de Ponzi, bien payé par l'inflation, qui attirera les requins de partout.
Nous avons ri des Panthers, des Canes, des Yotes, de Seattle, de Vegas, de tous ces marchés qui veulent faire parti de la tendance, simplement par intéret financier et non par passion.
Hélas, forcé de se demander qui rira le dernier puisque tous ces marchés sont non-seulement tous plus en santé que Québec, mais ils peuvent tous rêver de Coupe Stanley.
La ligue Nationale que certains ont connu est disparue avec Lafleur et Bossy. Elle ne reviendra plus. Mieux vaut s'y résigner, la taquinerie régionale québécoise n'est plus que politique.
Il devient difficile de détester le Canadien, également victime collatérale de la vision à long terme de la LNH. Il devient même à un certain niveau difficile d'envisager l'avenir du Canada dans tout ce merdier.
Qui regardera Stars Vs Knights le couteau entre les dents, excepté les parieurs? Qui veut voir Raleigh Vs Sunrise?
ESPN. Ils sont bien seuls.
Il devient plus clair que jamais que seul le diffuseur américain doit être comblé et que le partisan moyen canadien devra s'adapter. Pendant ce temps, je m'éloigne un peu plus chaque jour de ce sport qui nous ''ghost'' de plus-en-plus.
Les Sénateurs sont dans la vitrine et les Coyotes sont sur le point d'y être. Pourtant, je n'entends pas une seule mouche voler. Le silence complet.
Un baillon imposé par Manhattan, Gary Bettman, Jeremy Jacobs et toute cette confrèrerie élite rattachée.
Alors que le prochain phenomène générationnel canadien s'amène chez Al Capone, que Matthews rêve déjà des Aeros de Houston dans la nouvelle rivalité avec les Stars de Dallas, que la grande vision américaine de la LNH 2.0 s'étend partout sur la carte. le Canada, lui, n'a vu que 6 finalistes en 30 ans et ce n'est pas près de s'améliorer.
À quelques heures du vote pour botter le derrière de Will E. en dehors du désert, le roadrunner, rapide comme la fusée, atterira à la NASA et Limoilou espèrera que Patrick Roy leur donne un dernier tour de piste avant de ses joindre aux habits bleus de l'Ohio, bien loin de ceux de Québec.
Le Québécois moyen? Il tente de se trouver une bonne raison d'aimer Boston ou Montréal, deux marchés qui se sacrent bien d'eux.
Bettman vous a tiré un 3e lien ''deferred'' et lui aussi a été cru. Le fond de l'histoire est que l'on a plus besoin du hockey que celui-ci de nous et c'est un bien triste constat.
Le Centre Vidéotron peut marcher la tête haute et comme prévu, les divers spectacles musicaux, la WWE(RAW?! DAMN) font rayonner le projet et sa prévisible rentabilité pour la moitié du prix de 2023 est phénoménale.
Malheureusement, Gary Bettman regardera toujours de l'autre côté.
Go Remparts.
Louis-Philippe Roy
DDPYOGA
Commentaires
Morte. Kapout.
Donc, je la prends, je l'accroche avec quelques punaises.
Après tout, sur une 8k ou sur une vieille feuille jaunie, la vérité demeure la vérité.
Merci Karl.