Bonjour ZONE NORDIQUES,
Aujourd'hui, je vais parler de la PRESSION dans le monde du sport et je ferais une analogie avec le hockey.
En lisant cette nouvelle sur le web: http://www.boston.com/sports/baseball/redsox/extras/extra_bases/2013/03/carl_crawford_b.html
"FORT MYERS, Fla. — Former Red Sox left fielder Carl Crawford says the media made him miserable in Boston.
Crawford had a .260 batting average and a .292 OBP in two seasons with the Red Sox. But he told CBS Sports that the media somehow wanted him to play poorly.
"I think they want to see that in Boston. They love it when you're miserable," he said. "Burying people in the media, they think that makes a person play better. That media was the worst thing I've ever experienced in my life."
What's perhaps most interesting about these comments are not that Crawford said them; people who knew him in Tampa predicted before the 2011 season that he would crack under the pressure of a big market. It's the Red Sox either didn't realize — or ignored — the fact that Crawford's personality would be an issue.
The same is true to a lesser degree with Adrian Gonzalez.
Bottom line: With every day that passes and every comment made, that trade gets better and better."
Ce texte m'a fait sourire. Pression, ce qu'elle est intense. L'est-elle vraiment? Est-ce un placébo justifiant un rendement décevant, insuffisant pour le salaire octroyé et les attentes. Partout, les joueurs de tous les sports souhaitent jouer pour les grandes équipes. Au baseball, jouer pour les Yankees, les Red Sox ou les Dodgers est la coche suprême. Jouer pour les Cowboys de Dallas, les 49ers de San Francisco ou Patriots de la Nouvelle-Angleterre est un rêve ultime DU FOOTBALL AMÉRICAIN. Jouer au hockey pour les Rangers, les Red Wings, le Canadien ou les Bruins est aussi une destinée de renom.
Tant que tout va bien, c’est merveilleux. Ce joueur est le nouveau Babe Ruth. Ce hockeyeur est le digne successeur du Rocket (en parlant de Kovalev à l’époque du centenaire du CH). Et j’en passe de nombreux autres exemples. Comme comparer PK Subban à Drew Doughty. Mais bon, puisque la comparaison émane de la bouche du Tigre, dans l’Antichambre, je n’écorcherai pas le plus grand entraîneur de l’histoire des Nordiques.
Quand le rendement diminue ou disparait, la pression apparaît. Tout d’un coup, les partisans sont omniprésents. Les médias trop nombreux et même dans la douche du vestiaire de l’équipe. D’où l’invention de la douche téléphone….
Ce que je tente de dire, et c'était la même chose à l'époque des Nordiques, c'est que la passion, la présence et l'intérêt des amateurs sont glorifiants et enivrants pour le joueur. Il est big dans la ville. Partout où il va il est reconnu. S'il se saoule au Maurice Boîte de Nuit (on ne peut plus dire Night Club grâce au PQ) sur la Grande Allée, il passe aux nouvelles le lendemain matin et l'hélicoptère de TVA est sur son toit de maison. Je déconne. Je sais que les partisans des Nordiques ont toujours été respectueux de leurs idoles. À Boston, ils sont impitoyables face aux Red Sox. Aller lire le livre d'Éric Gagné pour mieux comprendre mon propos. à Montréal, les partisans-paparazzis fouillent partout pour trouver une sensationnelle histoire à raconter sur leur ex-Glorieux.
Mais avec cette gloire de tous les instants et cet amour vient des attentes face au rendement.
Ma conclusion est que les joueurs qui aspirent, peu importe le sport, à jouer pour une grande équipe doivent apprendre à composer avec la pression et les attentes des partisans.
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